Topographie simple de construction pour des applications rurales8
claires et mÈthodiques sur le terrain, ou le niveau de dÈtails que doit
fournir cette Ètude pour díune construction spÈcifique.
Le Chapitre 2 explique ce quíest la topographie de construction (Sec.
2.1). Son objectif principal est de rÈaliser une construction sur un site
et pas simplement díÈtablir des cartes (Sec. 2.2). Toutefois, dans cer-
tains cas, la carte díun site peut se rÈvÈler utile ‡ líÈtablissement díun
plan ou ‡ la rÈalisation díune construction, ‡ condition quíelle rem-
plisse certaines conditions (Sec. 2.3). Pour mettre en place une cons-
truction sur un site, il faut inverser le processus de mise en carte, en
utilisant les mÍmes techniques topographiques utilisÈes pour Ètablir la
carte du site (Sec. 2.4). Des erreurs risquent de se glisser ‡ níimporte
quel stade de líÈtude. Cependant, la prÈvention des erreurs et leur dÈ-
tection en temps voulu constituent la base de toute ì bonne pratique
topographique î (Sec. 2.5).
Le Chapitre 3 commence par expliquer de quelle faÁon dans une Ètude
topographique, líespace du monde rÈel est reliÈ ‡ un espace mathÈma-
tique artificiel, qui se divise lui-mÍme en deux espaces ì plats î : le
plan horizontal et le plan vertical. Dans líespace rÈel, on mesure deux
sortes de quantitÈs gÈomÈtriques : les longueurs entre les positions et
les angles entre les directions. Il faut ensuite les mettre en corrÈlation
gÈomÈtriquement dans un espace mathÈmatique. Et inversement, il
faut que les quantitÈs gÈomÈtriques soient littÈralement rÈalisÈes sur
un site avant de pouvoir commencer ‡ construire. (Sec. 3.1). Cíest la
raison pour laquelle il faut matÈrialiser les points et les lignes sur le
site de construction, de maniËre temporaire ou permanente (Sec. 3.2).
On utilise des appareils pour mesurer les distances sÈparant les posi-
tions, le long des lignes topographiques (Sec. 3.3). Pour mesurer avec
prÈcision des diffÈrences de hauteur (longueurs verticales) le long de
longueurs horizontales importantes, on a besoin díun instrument de
nivellement. (Ce sujet sera traitÈ sÈparÈment dans le chapitre suivant).
On se sert des angles droits et non droits pour dÈterminer ou placer
des directions horizontalement (Sec. 3.4 & 3.5) et verticalement (Sec.
3.6 & 3.7).

Introduction : champ et structure 9
Le Chapitre 4 traite de líutilisation et de la construction díun instru-
ment de nivellement. Ce sujet pourrait ‡ lui seul faire líobjet díun trai-
tÈ de la longueur de cette brochure. Dans le cadre limitÈ de ce chapi-
tre, il a fallu se limiter aux concepts de base du nivellement (Sec. 4.1)
et ‡ la description de líÈquipement le plus courant (Sec. 4.2). Faute de
place, nous níavons pas prÈsentÈ díapplications ; nous nous sommes
contentÈs de prÈsenter trËs briËvement quelques mÈthodes (Sec. 4.3)
en y ajoutant des ÈlÈments de prÈvention des erreurs (Sec. 4.4).
Le Chapitre 5 prÈsente en deux pages un rÈsumÈ des ì bonnes prati-
ques topographiques î en liaison avec les mÈthodes et techniques ex-
posÈes dans les Chapitres 2, 3 & 4. Cíest la seule partie de la brochure
qui se prÈsente sous la forme díune suite de recettes.
Un glossaire comporte la description de la plupart des termes techni-
ques utilisÈs dans cet agrodok.
Vous ne trouverez pas de bibliographie, une liste de livres rÈdigÈs en
nÈerlandais ne prÈsentant que peu díintÈrÍt pour des lecteurs franco-
phones. Nous líavons remplacÈe par des conseils de ì Lectures an-
nexes î et par les rÈfÈrences bibliographiques de deux livres en anglais
qui ont servi de base ‡ cet agrodok

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Première Èdition : 2002
Deuxième Èdition : 2005

Auteur : Jan H. Loedeman
Editor : Eva Kok
Traduction : Josiane Bardon

Imprimé par : Digigrafi, Wageningen, Pays-Bas
ISBN : 90-8573-004-X
NUGI : 835